par Les licenciements dans le monde de la tech se multiplient comme des lapins. Après les 11 000 suppressions de postes annoncées en novembre, l’entreprise revient à la charge avec 10 000 autres licenciements, telle une piñata de mauvaises nouvelles qui n’en finit pas de se vider.
La descente est d’autant plus rude que les jours heureux de l’entreprise et du métavers ne semblent pas si lointains. Meta se réveille avec la gueule de bois d’un lendemain de fête un peu trop arrosée, après avoir vécu la première année de crise sanitaire comme un rêve éveillé pour le numérique.
Mark Zuckerberg, la voix tremblante d’émotion (ou de remords ?), déclare : « Cela signifie que nous devons dire adieu à des collègues talentueux et passionnés qui ont contribué à notre succès. Ils se sont dévoués à notre mission et je suis personnellement reconnaissant pour leurs efforts. Nous les soutiendrons comme auparavant et les traiterons avec le respect qu’ils méritent. »
Les licenciements débuteront fin avril, d’abord dans les divisions tech, puis dans les commerciales, comme un tsunami déferlant sur les bureaux. Ils seront accompagnés de la suppression de 5 000 postes vacants, qui jusqu’à présent étaient chaleureusement accueillis lors des campagnes de recrutement.
Zuckerberg précise que certains projets sont menacés, sans préciser lesquels – histoire de garder un peu de suspense. Selon lui, une structure plus simple permettrait de se focaliser plus rapidement sur les priorités. Et il en est convaincu : « les gens seront plus productifs et leur travail sera plus amusant et gratifiant. » Espérons que ce ne soit pas juste une autre illusion pour calmer les esprits.
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