26 avril 2025
Google Pixel 7a

Google va rembourser votre Pixel 7a ?

C’est une réalité un peu amère pour les utilisateurs du Pixel 7a. Alors que ce modèle signé Google promettait une expérience fluide et abordable, certains se retrouvent confrontés à un phénomène inattendu. Parfois, la batterie enfle, jusqu’à déformer l’appareil. Une situation certes rare, mais suffisamment préoccupante pour pousser la firme américaine à réagir.

Ainsi, Google a mis en place un programme d’indemnisation destiné aux possesseurs touchés par ce souci. En France, hélas, pas de remplacement gratuit en boutique comme aux États-Unis. Ici, seule une compensation financière est prévue. Calculée en fonction de l’état de la garantie du téléphone. Une mesure de réparation louable, certes, mais qui laisse un arrière-goût de bricolage pour un problème pourtant sérieux.

Que faire concrètement ?

Concrètement, si votre Pixel 7a montre des signes évidents de gonflement – un dos bombé, un appareil épaissi ou une batterie qui se vide à vue d’œil –, il faut immédiatement cesser de l’utiliser. Ce type de déformation peut, dans de rares cas, poser un risque de surchauffe, voire de départ de feu. C’est là qu’intervient le dispositif proposé par Google : jusqu’à 420 € peuvent être versés si le téléphone est encore sous garantie, ou 185 € environ si ce n’est plus le cas. Une troisième alternative existe : un bon d’achat d’environ 275 € à valoir sur le Google Store.

Cependant, une fois l’option sélectionnée, il n’est plus possible de faire marche arrière. Voilà une rigidité qui, franchement, déçoit. D’autant que l’indemnisation n’est pas automatique. Il faut se rendre sur le site dédié, entrer le numéro IMEI de son appareil, et espérer que ce dernier remplisse bien toutes les conditions fixées par la marque. En effet, si le téléphone présente d’autres dommages – un écran fissuré, des traces d’humidité, ou des chocs visibles – la demande peut être purement et simplement rejetée. Et là, difficile de ne pas ressentir une certaine frustration.

D’un point de vue commercial, Google agit. Le géant reconnaît le problème, ce qui mérite d’être souligné. Mais cette gestion au cas par cas, combinée à des conditions strictes et à l’absence de prise en charge matérielle directe en France, laisse planer une impression de service minimum. Pour un constructeur de cette envergure, on aurait aimé un geste plus franc, plus rapide, plus concret.

Finalement, ce dossier rappelle que même les grandes marques ne sont pas à l’abri d’un défaut matériel. Mais il souligne aussi, et c’est regrettable, les disparités de traitement selon les pays. Une déception de plus dans un marché où la fiabilité et la réactivité devraient toujours primer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *