par Microsoft a annoncé qu’elle procédait à des suppressions d’emplois supplémentaires, une semaine après le début de son exercice financier 2024, dans un contexte de vague de licenciements dans l’industrie technologique.
La société basée dans l’État de Washington, dont le dernier exercice fiscal s’est terminé le 30 juin, n’a pas divulgué le nombre total d’emplois concernés.
Cependant, dans son dernier dépôt auprès du système d’avis de réajustement et de reconversion des travailleurs de l’État de Washington, Microsoft a indiqué qu’elle licenciait 276 employés permanents dans son État d’origine, Washington. Parmi eux, 66 sont en télétravail.
En janvier, l’entreprise technologique avait annoncé le licenciement de 10 000 de ses plus de 221 000 employés pour s’adapter à l’évolution de la macroéconomie et réduire les coûts globaux.
« Les ajustements organisationnels et de la main-d’œuvre sont une partie nécessaire et régulière de la gestion de notre entreprise », a déclaré Microsoft dans un communiqué.
« Nous continuerons à donner la priorité et à investir dans des domaines de croissance stratégiques pour notre avenir et en soutien à nos clients et partenaires. »
L’action de la société, qui a bondi de plus de 38 % depuis le début de l’année, a grimpé à 332,01 dollars l’action lors des échanges pré-ouverture mardi. Sa valeur de marché s’élevait à 2,47 trillions de dollars.
En avril, Microsoft a annoncé une hausse de 9 % de son bénéfice net au premier trimestre de son exercice fiscal 2023, grâce à une solide activité dans le cloud dans divers marchés. Le bénéfice net s’élevait à 18,3 milliards de dollars, tandis que le chiffre d’affaires grimpait à 52,9 milliards de dollars, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur 51,02 milliards de dollars.
Microsoft devrait annoncer les résultats de son dernier trimestre le 25 juillet.
Après avoir augmenté les embauches lors du boom numérique au plus fort de la pandémie de Covid-19, les entreprises technologiques réduisent les effectifs face à la baisse des bénéfices et à la crainte grandissante d’une récession aux États-Unis.
Microsoft, Alphabet, Meta, la société mère de Facebook, Yahoo, Zoom, Spotify et Lyft font partie des entreprises ayant supprimé des milliers d’emplois ces derniers mois.
Les employeurs basés aux États-Unis ont annoncé 80 089 suppressions de postes en mai, soit une augmentation annuelle de 287 % et une hausse de 20 % par rapport aux 66 995 suppressions annoncées en avril, selon un rapport de la société de recherche Challenger, Gray & Christmas.
Au cours des cinq premiers mois de cette année, les entreprises américaines ont annoncé des plans de suppression de 417 500 emplois, soit une augmentation annuelle de 315 %, selon le rapport publié plus tôt ce mois-ci.
